L’oiseau Quelili

Le Quelili ayant disparu en 1900, il n’existe aucune photographie de lui aujourd’hui. Ce dessin de John Audubon, réalisé en 1833, représente un proche parent du Quelili, le caracara à crête du Nord

Le capitalisme, le système économique qui prévaut aujourd’hui sur cette planète, est basé sur l’exploitation continue des humains et des non-humains dans le monde entier.
L’exploitation minière, la pêche, l’exploitation forestière et l’agriculture industrielle ont déjà détruit de nombreux écosystèmes précieux sur tous les continents de la planète et continuent de le faire. De nombreuses espèces végétales et animales sont spécialisées dans des niches très spécifiques et lorsque celles-ci sont dégradées ou détruites, ces espèces s’éteignent. Certaines espèces ont même été chassées volontairement jusqu’à l’extinction.

Nous avons décidé de nous nommer d’après l’une de ces espèces, le Quelili(Caracara lutosa), pour garder la mémoire d’un oiseau magnifique, qui ne volera plus jamais sur cette planète.

Le Quelili, également connu sous le nom de Calalie ou caracara de Guadalupe, est un oiseau de proie qui habitait l’île de Guadalupe (Mexique actuel). Après l’arrivée des colons blancs sur l’île, ceux-ci ont introduit la chèvre européenne dans l’écosystème. 1. Le quelili a été dénoncé comme une menace pour les chèvres et les colons ont commencé à le tuer en grand nombre. En 1900, les derniers spécimens ont été abattus et depuis, on ne l’a plus revu.

Il existe très peu d’informations sur cet oiseau et aucune sur son rôle dans la culture indigène de l’île avant la colonisation. Si tu as d’autres informations, nous serions heureux de les connaître.

  1. Cela a rapidement causé des ravages, car les chèvres se sont multipliées en grand nombre en l’absence de prédateur naturel et ont provoqué l’extinction de plusieurs plantes endémiques de l’île León de la Luz, José Luis ; Rebman, Jon P. ; Oberbauer, Thomas (1er janvier 2003). « De l’urgence de la conservation sur l’île de Guadalupe, au Mexique : est-ce un paradis perdu ? ».Biodiversité et conservation. 12 (5) : 1073-1082